SHADOWPLAY

Galerie quatre, Arles
Juillet 2017

Jeu d’ombres,
Du sommet du phare où la lumière explose en éclats au dessus du vide
Des profondeurs de la caverne où les ombres découpent le silence
Le flux primaire des couleurs trace des routes sur les murs
Une femme derrière la vitre s’illumine de noir en dansant
Les ombres sont comme des algues prisent par le courant
Elles s’étirent dans les rues et se perdent à minuit
On les voit jouées par les feuilles et le vent
Invisibles au soleil dont elles sont les enfants
Du cœur de la nuit où les deux lunes se croisent
De la gorge du lion d’où l’arc-en-ciel jaillit
Révélées par le jour et détruites par la nuit
Les ombres s’allongent le soir et meurent à midi